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L’élection pour les nuls…

L’élection pour les nuls…

Elire, ce n’est pas choisir, élire c’est se soumettre.
Je sais, c’est violent mais vu que le temps presse et que l’itinéraire « par 4 chemins » n’est pas mon fort, on va faire au plus simple et de toute évidence au plus court. 

1. Elire ce n’est pas choisir :

Ben oui, les choix se font en amont, bien en amont.

1.a) Les partis dit « républicains » (PS, les Républicains)
Ils choisissent via des « primaires » (C’est une jolie mascarade les primaires). Les partis ouvrent leurs écuries et leurs meilleurs étalons fanfaronnent le temps d’une mini campagne pour permettre aux godillots de se faire une idée sur celui qui a la plus grosse. Quand on est en présence de pur-sangs (même des ânes pur-sangs) ça fait illusion et du coup les godillots choisissent le meilleur du cheptel. Là ou ça se complique c’est quand le cheptel ne compte que des brèles et que des merdes. Dans cette situation le godillot n’a pas d’autre choix (et je vous rappel que c’est le choix qu’il impose aux électeurs en bout de course) que de choisir la meilleure brèle ou la meilleure merde. Et là c’est le summum, parce que le meilleur du pire, c’est le pire du pire.

1.b) Les partis par cooptations (Ils font tous partie de l’illusion démocratique) Ils regroupent tous les petits et les candidats moyens. On y retrouve les transfuges en échec (Asselineau, Mélenchon), les ultra-minorités nées des années fastes de la lutte des classes (FO, NPA…), les boutiques tel que « chasse pèche et nature », enfin on y trouve de tout (c’est comme à la « foire fouille »). Eux, ils choisissent entre eux le candidat à l’élection. Vu qu’ils n’ont pas vraiment le choix puisqu’ils n’ont pas d ‘écurie et donc pas le choix de l’étalon. Ils présentent leur poulain. Parce que c’est lui le plus beau et que surtout c’est lui le meilleur (C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il a été recalé quand il jouait dans la cour des grands).

1.c) Les partis dit « de droit divin ». Là, je devrais dire « le parti de droit divin ». Vous l’avez tous reconnu. Le FN. Lui il est un purulent mélange de monarchie à la française (il se transmet de père en fille), de dictature Nord Coréenne et de socialisme national (Nationalsozialismus pour les intimes). Là tu ne choisis pas, tu ne choisis rien, tu ferme ta gueule et tu pousse. Ton guide fait tout pour toi. C’est un bon plan pour les électeurs vu qu’ils ont toujours eu besoin d’un tuteur légal. C’est le parti du « All inclusive » comme dans les meilleurs formules de voyages organisés. Tu paye un max, tu bouffe de la merde (mais en abondance) et surtout tu pense pas (c’est dangereux pour ta santé et ta santé tu y tiens).  

Voila pour le paysage. Passons maintenant à l’élection puisque c’est le sujet qui nous intéresse ici. 

2. Elire c’est se soumettre.

Nous venons de voir dans le détail, les trois grandes familles obligatoirement en présences pour qu’une élection soit « belle » et « belle c’est : bien puante, bien démagogique, bien clivante, bien stigmatisante.
Cette configuration optimale est importante puisqu’elle garantie au régime représentatif un taux de participation haut. Comme c’est le seul truc qui lui faut (au régime) une participation qui ne remet pas en cause ça légitimité, c’est vraiment le top.
Un bon parti bien puant, une pléthore de partis pour donner l’illusion du choix et les deux dominant qui se partage le gâteau depuis 200 ans. C’est réglé comme du papier à musique et roule ma poule. 

Vous allez surement me dire « mais elle est ou la soumission ?

La soumission elle est dans l’acte (le choix  de « voter » ou pas) . quelque soit le bulletin qui est glissé dans l’urne, tous cautionnent la légitimité du régime. Les choix étant été fait en amont et le système étant verrouillé de telle manière que les deux parties dominants sont les seuls à se partager le pouvoir sans aucun recours depuis 200 ans.
Le « choix » d’un candidat par rapport à un autre est sans aucune importance puisqu’il n’aura aucun effet sur le système puisqu’il est verrouillé.
C’est encore plus vicieux que ça puisque tu trouve toujours des « hordes » de naïfs encore plus naïfs que les naïfs standards pour te dire que « Justement, mon candidat il veut changer tout ça, c’est pour ça que tu devrais voter pour lui puisque c’est aussi ce que tu veux » (Inutile de vous dire combien je les aime ceux là tellement qu’ils sont con…). 

Je sais, c’est moche, mais les faits son là, l’électeur n’a pas d’autre choix que de se soumettre ou de se soumettre. Dans tous les cas il légitime le système puisqu’en en utilisant les outils il le cautionne (il s’y soumet).
Je ne peu m’empêcher d’avoir une pensée émue pour la France insoumise de Mélenchon qui va se ridiculiser à la face du plus grand parti de France (les abstentionnistes) en se soumettant à l’appel de son guide et à son guide le jour de la grande soumission du peuple à son régime.

J’espère que vous avez compris parce que c’est pas simple d’expliquer à un Nul sans trop le froisser et sans y passer des heures. Le comment du pourquoi, du parce que il se fait mettre par l’acte qu’il produit lui même, pour lui même et en toute bonne foi. 

Pour finir, maintenant vous saurez pourquoi les abstentionnistes ouvrent toujours leurs gueules. Ils sont les seuls légitimes à l’ouvrir puisque leur voix eux, ils ne la donnent à personne et ils en gardent par conséquent la jouissance et l’usage. 

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