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La demi-mesure… Elle est pour l'électeur comme pour le larbin la manne qui le satisfait.

La demi-mesure… Elle est pour l'électeur comme pour le larbin la manne qui le satisfait.

C’est le meilleur moyen de ne pas aller au bout d’un sujet. De ne pas aller au fond des choses.
De rester en surface.

C’est pratique quand tu veux t’astiquer sans pour autant t’impliquer. 

Ca te permet de déposer ton bon mot, de briller le temp du décalage entre lumière et son.
C’est le top pour faire marche arrière, ça te permet de filer en douce. 

« Pas vu pas pris » qu’ils disaient. « J’dis ça, j’dis rien ». « Nan mais j’déconne ».
Toutes ces formules y sont consacrées, dédiées, usées, éculées.

La demi-mesure, le jacuzzi des chamallow.

Le « point trop n’en faut » des bobos et des intellos. Ce terreau à caramels mous. 

Cette zone ou tous les sans couilles, les couilles molles, les sans convictions évoluent en parfaite harmonie avec leurs nombrils, leurs égos.
Royaume du « Si tu crois que c’est mieux ailleurs » et du « On est pas en Corée du nord non plus ». 

Ce royaume ou tout est médiocre puisque tout pourrait être pire et pour que ça n’arrive pas, alors surtout on ne change rien. 

Terrain de prédilection des régimes représentatif. Les mous, les foireux, les sans convictions, les sans couilles, les nombriliques sont les ingrédients rêvés pour produire le terreau qui convient à leurs pérennités et leurs développements.

La demi-mesure.
C’est comme les « comprendre un peu » de l’éducation nationale, les 10/20 dans les carnets de notes. L’important n’est pas de savoir ni même d’avoir compris, l’important est d’avoir brossé le sujet, si possible dans le sens du poil, pour éviter toute évolution de la pensée, de l’homme.
La demi-mesure n’autorise rien, parce qu’une demi connaissance ça ne fait j’aimais rien de plus qu’une demi connaissance . On ne confie pas la construction d’une maison à un demi maçon. On ne confie pas une opération chirurgicale à un demi chirurgien.
On nous bassine avec la classe moyenne, mais la classe moyenne n’est de fait pas une classe puisqu’elle n’est que moyenne. 

C’est pour ça que les « m’as tu vu » y sont légions, qu’elle regroupe l’intégralité des bobos.
La demi-mesure, elle est pour moi le mal dominant, le mal le plus profond de ce pays.
Des demis savoirs qui ouvrent sur des demis réflexions, des demis analyses, des demis solutions. Portés par des demis gens, avec des demis savoir faire (compétences) et des demis convictions. 

Ca explique énormément de choses, à commencer par cette aptitude au déni des uns par les autres, à ce nombrilisme d’état. Ce TPMG (Tout Pour Ma gueule) si cher au libéralisme. Ce « après moi le déluge » si cher aux élus, aux industries, aux actionnaires des industries et même à cette demi classe qu’est la classe moyenne enfermée dans ses délires mégalomaniaques de bons larbins asservit à ces régimes de merde.

Le constat est dur, je peu même dire qu’il est cruel, mais on ne peu pas attendre grand chose d’un demi peuple fait de demis gens. 

Souvent pour rire je parle de gens pas fini, ou fini à l’urine. Le drame c’est que je ne devrais pas en rire parce que dans la moitié des cas au moins c’est une réalité. Et c’est pas bien de rire des gens à l’état de maquette.    

La demi-mesure, une gangrène répandue des la plus petite enfance, ou la correspondance à la norme, l’accès à la bonne case est plus importante pour le collectif que l’épanouissement du « moi ». 

La demi-mesure, justification de la castration de nos enfants sous les prétextes les plus divers. « Tu dois être bon en math ou en langues pour réussir » malheur à ceux qui ne le sont pas. Ils sont de fait des mauvais, des bons à rien, des moyens.
La demi-mesure, porte ouverte à tous les excès sous prétexte de tolérance on tolère même l’intolérable. Les phobies sont à la mode !?? tolérons les phobies !!! Même si une phobie ne se tolère pas mais qu’elle se soigne. Pas grave, pas le temps pour ça, le mal être de l’autre (ben oui, les phobies prennent bien leurs sources quelques part) on s’en branle. Aujourd’hui c’est normal d’avoir des phobies « avec tout ce qui se passe »…
Mais il se passe quoi au fait ?  

La demi compréhension par des demi personnes, d’un monde tout entier qui ne tourne pas rond.
La demi gestion par des demis êtres humains, d’un monde tout entier au bord de l’explosion puisque ce monde ne profite qu’à une petite moitié (et la je suis super large pour ne pas froisser plus la classe moyenne). 

Des demis réponses à des problèmes qui restent entiers. Des demis solutions (quand il y en a) à des sujets qui restent entiers. Des demis plaisirs, des demis convictions, des demis courages pour des vraies attentes à des vrais changements.
Vous comprenez (pas un peu) le décalage que cela crée entre le possible et le disponible ?
La question n’est pas « comment faire ni même quoi faire ? ».
La question est « comment ne pas faire à moitié et avec qui ? ». 

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