Quelle est donc cette engeance qui conditionne le « faire » à des « si » ?
Est t’elle à ce point suspecte pour qu’elle ne puisse agir que grâce l’onction ?
Est t’elle à ce point malhonnête pour qu’elle ne puisse agir que sous la menace d’un chantage ?
En quoi le « faire » doit il être conditionné à un « si » ?
C’est une vraie question qui n’est jamais posée.
Et pourtant c’est une question qui détermine tout.
A écouter cette engeance elle détient toutes les clés et toutes les solutions.
Elle les détient mais elle ne les mettra en oeuvre que « si ».
Souvent je me dis que le peuple devrait lui aussi conditionner son « faire » à des « si ».
Ca deviendrait super drôle. « Je produis si », « Je consomme si »…
Imaginez la merde que cela foutrait si les gens devenaient juste des citoyens responsable.
Cette engeance qui aime tellement nous rappeler à nos devoirs, ne tiendrait pas 5 minutes face à des citoyens qui lui rappelleraient les siens.
L’équation est simple pourtant et c’est dommage que personne ne la souligne.
Pour chaque « si » prononcés il suffit de conditionner un « si » d’adhésion.
Nous savons aujourd’hui que nous ne pouvons avoir aucune confiance en cette engeance. Par conséquent, nos « si » ne doivent plus être conditionné à des promesses. « Vous nous dites qui « si » vous ferez ? Faite donc, nous jugerons sur pièce et après coup. Nous élirons celui qui a fait le plus, le mieux ».
Ca vous parait utopique ? Et pourtant, il ne s’agit là que d’intérêt général.
On arrête de voter pour des promesses, pour des chimères et pour du vent.
On inverse cette logique.
Exemple : On prend les 11 candidats et toutes leurs promesses et on les met en concurrence sur leurs programmes et pour 5 ans. Et dans 5 ans on couronne le vainqueur.
C’est paradoxale mais là nous aurions des vrais résultats. Fini les chèques en blanc. Fini l’impunité. Fini les régimes de faveurs et les privilèges. La France passe en mode « fait ce que tu dis et la France te sera reconnaissante. Tu peu avoir confiance, la France saura être généreuse avec ceux qui l’ont réellement servi ».
Nous nous rendrions très vite compte que la confiance que cette engeance attend de nous, elle est totalement incapable d’en avoir pour nous.
Nous nous rendrions aussi immédiatement compte que sur les 11 candidats au départ, les 5 « grands » candidats se retrouveraient très vite aux abonnés absents.
Pourtant, dans la vraie vie, on ne paye qu’à l’achèvement des travaux. C’est au poker qu’on paye pour voir. Alors pourquoi en politique notre laxisme est tel qu’il est régit par des codes identiques et digne de la française des jeux ? « 100% des perdants avaient pourtant tentés leur chance… ».