La Macronie. Comment passer de la culture à l'acculturation ?

Comment passer de la culture à l'acculturation ?

C'est à mon sens le plus grand des dangers de la Macronie.
Je m’explique :
En Macronie point de place pour la culture hors celle de l’entreprise.
La seule culture qui compte est la culture d’entreprise, c’est la seule qui compte, c’est vers elle qu’il faut tendre, c’est elle qu’il faut atteindre.
Sans elle, point de salut, point d’avenir, point de reconnaissance, point de respect, point d’intégration.

C’est vrai que le terreau à se nivellement par le bas est propice, riche, très porteur. Le semi s’enracine beaucoup plus et beaucoup mieux dans un terreau pauvre que dans un terreau riche.
Je ne parle pas ici de la pauvreté au sens paupérisation du terme. Je parle ici de pauvreté au sens culturel du terme.
Pour avoir une vision précise de ce que je dis, il vous suffit de regarder le cheptel des députés en marche.
Beaucoup sont cultivés, certains sont même savants, mais tous sont complètement crétin. Incapable d’évoluer hors cadre. Incapable de décider hors directives. Donc incapable de penser en nom propre, d’évoluer en nom propre, de décider en conscience.
En jargon d’ethnologue toutes ces tares se retrouvent dans le mot acculturation. 

Acculturation :
En ethnologie, l'acculturation est "l'ensemble de phénomènes qui résultent de ce que des groupes d'individus de cultures différentes entrent en contact continu et direct et les changements qui surviennent dans les modèles culturels originaux de l'un ou l'autre des deux groupes" (Mémorandum pour l'étude de l'acculturation réalisé en 1936 par les anthropologues américains Melville Herskovits, Robert Redfield et Ralph Linton). Les transformations qui peuvent être réciproques, concernent la manière d'agir, de percevoir, de juger, de travailler, de penser, de parler, etc.

L'acculturation peut prendre plusieurs formes :

• spontanée quand les cultures sont en contact libre,

• forcée, organisée, imposée par un groupe comme lors de  la colonisation ou de l'esclavage par exemple,

• planifiée, contrôlée, dans le but de construire à long terme une nouvelle culture, nationale par exemple.

Ce qui est très intéressant c’est que dans le cas de la macronie l’acculturation est à la fois forcée, organisée, imposée par un groupe.
Mais qu’elle est également planifiée et contrôlée par le même groupe. L’objectif étant de créer un parc homogène d’individus hyper formatés (puisque le formatage historique réalisé par l’éducation nationale ne remplis plus son rôle.
A noter que le volume croissant de personnes définies par le système comme étant en situation « d’échec » scolaire n’est pas étranger à cet échec du formatage du système).
En d’autres termes, puisque l’éducation ne formate plus il faut changer de méthodes et de règles pour reprendre la main que le système est entrain de perdre. 

C’est en ça que l’acculturation est une manne puisqu’elle réduit considérablement le spectre des apprentissages, des savoirs, des besoins et des repères fondamentaux. 

Pour simplifier la compréhension je dirai que tout se résume à un mot charnière. Ce mot est « entreprise » et tout s’organise autour de lui.
Pour réussir en Macronie il faut avoir l’esprit d’entreprise, la culture de l’entreprise, le gout de l’entreprise, l’amour de l’effort pour l’entreprise, le sens du sacrifice pour l’entreprise, etc…

Voilà en quelques ligne les première clés de la mutation qui est déjà « en Marche ».

A partir de là, c’est à chacun de voir si devenir un clone larbin est une progression souhaitable et enviable ?

Ce qui est sur, c'est que le l’arbinisme ne suffit plus, c’est con pour les larbins, mais même eux sont condamnés à disparaitre.
La Macronie veut des larbins volontaires, pas des larbins qui subissent. Parce que si la France va mal c’est parce que les larbins qui subissent mettent beaucoup moins de coeur à l’ouvrage que les larbins volontaires.
A méditer… 

#OpérationFranceMorte #OFM