Plus rien ne me choque, plus rien ne m'indigne, plus rien ne me surprend...

J'ai enfin réussit à franchir ce cap et à m'affranchir de toute cette affectivité qui nous pourrie la vie.

Ce nouvel état d'être me plait beaucoup et me convient parfaitement. Il fait de moi un témoin privilégié de ce monde qui m'entoure et auquel je suis enfin complètement étranger.

Il m'aura fallut une bonne dizaine d'années pour m'en extraire et pour m'en désolidariser. 10 ans de luttes avec moi même. 10 ans de luttes contre moi même.

10 ans c'est super long mais le jeu en vaut vraiment la chandelle puisqu'il ouvre grand la porte vers la lucidité. Il supprime toute envie et toute tentation de demi-mesure et de compromis. De non dit, de mi-mots. Paradoxalement il n’isole pas, pas plus qu’il n’éloigne. Il est dans le droit fil de ce que je porte en moi depuis toujours “La distance n’est qu’un prétexte à l’éloignement”.

Je suis aujourd’hui bien plus présent dans ce monde, bien plus présent au monde, bien plus présent à ce monde que je ne l’était en y participant.
Oui, la distance n’est qu’un prétexte à l’éloignement puisque la distance permet la mesure, la juste mesure et pas la démesure qui elle est le fruit de la proximité.