Etre utopiste, c’est rêver que l’homme est capable de bon sens…

Pourtant, il suffirait de respecter et d’appliquer à la lettre les 3 mots inscrits au fronton de la république pour que cette utopie s’applique. Qu’elle ne soit plus cet argument refuge fallacieux servant l’impéritie des « élites » qui gouvernent.

La France, pays de droits de l’homme, de la liberté, de l’égalité, de la fraternité.

Vous rendez vous compte si la France était un pays égalitaire ? 

Il répartirait équitablement les richesses qui y sont produite et ce faisant il mettrait un terme au règne des nantis, de l’argent, des actionnaires. Utopie ou bon sens ?
Imaginez aussi que cette nouvelle situation fasse mécaniquement disparaitre toutes les aigreurs.
Celles des défavorisés qui devenant égaux n’auraient plus lieux d’être et celles des nantis qui n’auraient plus à supporter l’aigreur des premiers puisque l’égalité les aurait fait disparaitre…
Je sais, vous allez me dire que les nantis l’auraient mauvaise puisque eux ils ont beaucoup à perdre avec l’égalité et c’est bien là que le bas blesse (Le truc rigolo c’est que du coup c’est ni la faute des chômeurs, ni celle des arabes. C’est ballot…).   

Mais admettons que le bon sens des nantis l’emporte sur son avarice et qu’ils se rendent compte qu’il vaut mieux vivre heureux, ensemble, en toute sécurité (et oui, quand on a, on envie rien et quand on envie rien on reste peinard), que vivre toujours plus riche donc toujours plus anxieux.
Oui, imaginons.

Imaginons la gueule qu’elle aurait une France égalitaire.
Les gens s’y sentiraient bien, donc libre.
Les gens s’y sentiraient égaux donc fraternel puisque c’est plus facile de tisser du lien d’égal à égal.

Vous imaginez ? 

C’est juste du bon sens et si ça devient une utopie c’est juste parce que ça emmerde les acteurs de devenir égaux. L’autre n’est pas une menace, au pire il est un semblable et souvent, c’est ça qui fait le plus peur. Se reconnaitre dans une image que l’on a pas envie de donner de soit, ne fait jamais plaisir. Cela n’impose pas pour autant de ne pas se reconnaitre.