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Le plus gros du mensonge réside encore dans le "Election = démocratie"... Ou... Peu à peu l’illusion du caractère démocratique de l’élection donc des régimes représentatifs disparait…

Peu à peu l’illusion du caractère démocratique de l’élection donc des régimes représentatifs disparait…

Peu à peu l’illusion du caractère démocratique de l’élection donc des régimes représentatifs disparait…

C’était pourtant une vérité absolue pour l’immense majorité de ceux qui se pensaient citoyens et qui ne sont pourtant qu’électeurs. 
Comment pouvait il en être autrement puisqu’ils avaient appris des le berceau cet adage qui dit « élection = démocratie ». 
Toute leur vie fut bercé par lui, « élection = démocratie », « élection = démocratie »,« élection = démocratie », « élection = démocratie »…
Partout, en tout temps et en tout lieu il revenait. Des bancs de l’école primaire, aux amphithéâtres des universités, partout dans un prodigieux unisson unanime, il était là, « élection = démocratie ». 
Pourtant, cette évidence, cette vérité absolue qui aurait du servir de fait l’intérêt général, ne satisfaisait jamais à cette obligation. 
Comment cela était possible ? Si la majorité était satisfaite, l’intérêt général était lui aussi satisfait. C’est mécanique vu que l’intérêt général c’est 51%. 
Plus de 200 ans d’élections, plus de 200 ans d’usage en attestent puisque l’intérêt général n’a jamais été satisfait. 
En revanche, l’élection elle, a merveilleusement servit les intérêts d’un tout petit nombre sans limite de temps et au dépend du plus grand nombre. 
C’est moche, mais ça c’est juste les faits et personne ne peu allez contre les faits quand il est honnête et de bonne foi. 
Alors que faire ? Comment faire ? 
Pour commencer il faut arrêter de prendre des vessies pour des lanternes.
Nous savons maintenant que l’élection n’est pas un acte démocratique puisque l’élection ne sert jamais l’intérêt général. 
Pourquoi l’élection ne sert jamais l’intérêt général alors que s’est normalement son unique rôle ? 
Parce qu’elle répond à des règles de fonctionnement (constitution) qui lui permettent d’usurper le pouvoir souverain du peuple au profit d’un tout petit nombre. 
Prenons l’exemple des dernières législatives. Plus de 60% d’abstention, donc plus de 60% de rejet de toute forme de représentation par un tiers. 
Pas grave, même pas peur. 
La constitution veille. 
L’élection est valide et la constitution fabrique des fausses majorités avec les 35% de bric-à-brac en présence… 
Ce seul exemple est criant vu le volume de rejet qu’il a suscité, mais nous pourrions prendre tous les scrutins et nous ferions les mêmes constats. 
J’ai écris un jour que le régime représentatif est un régime qui légalise l’immoralité. C’était dans le cadre des lois de « moralisation », ce fait s’applique à tous les sujets et dans tous les domaines. 
Le régime représentatif légalise tous les agissements de la caste qu’il sert et qui l’a mis en place. Ce tout petit nombre d’ultras pourritures auto-proclamées « élites ».
La question que cela devrait produire est la suivante : Pourquoi et comment a t’on pus être naïf et berné à ce point ?
C’est une vraie question et la réponse réside dans l’éducation. 
Qui se rappel avoir parlé de Sieyes en CM1 ou plus tard quand le système lui apprenait la révolution française ? 
Qui se rappel avoir appris dans ses leçons de français que le mot « meilleur » en grec se dit « aristo » ? 
Qui se rappel avoir été interpelé pour faire le lien entre l’élection (la désignation du meilleur par le vote) et le caractère aristocratique de la racine du mot « meilleur » ? Personne et sans aucun doute c’est pour ça, que pour tous « élection = démocratie » alors que dans les faits « élection = aristocratie ». 
Ceci explique pourquoi en plus de 200 d’usage l’élection n’a jamais servit l’intérêt général puisque sa fonction est de servir les aristocrates. 
Il faut avouer que pour eux, ça fonctionne à merveille…

Rappel du discours de Joseph Emmanuel Sieyes devant l'assemblée constituante le 7 septembre 1789 : 

« Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; ils n’ont pas de volonté particulière à imposer. S’ils dictaient des volontés, la France ne serait plus cet État représentatif ; ce serait un État démocratique. Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants. »
 

#grèvegénéraleillimitée.

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