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Le FN (RN) est devenu l'unique motivation à l'élection. Sans la peur qu'il fait naitre, les urnes seraient vides. Faire tomber ce frein par le boycott des élections, c'est rendre possible la naissance d'une première vraie démocratie.

Le FN (RN) est devenu l'unique motivation à l'élection. Sans la peur qu'il fait naitre, les urnes seraient vides. Faire tomber ce frein par le boycott des élections, c'est rendre possible la naissance d'une première vraie démocratie.

La présence de l'extrême droite est devenue vitale au régime représentatif donc aux partis. Sans l'extrême droite les urnes sont vide puisque plus personne n'est assez con pour encore croire à l'esbroufe de cette fausse démocratie. 

Les dés sont jetés et il n’y aura aucun retour en arrière possible. La politique au sens de l’électeur ne fait plus recette et les politiques au sens régime représentatif ne mobilisent plus que quelques gogos, quelques nostalgiques, quelques allumés et quelques crétins. Pourtant, il faut bien le faire vivre ce régime représentatif pourri qui ne représente personne depuis sa création. Il est une manne tellement bien verrouillée pour les nantis et les bourgeois qu’il permet d’enrichir outrageusement depuis si longtemps. Oui il faut le faire vivre. Sa seule faiblesse est qu’il repose sur la participation du peuple. C’est cette participation qui cautionne, qui valide, qui donne quitus, qui permet, qui autorise. Et jusqu’à présent, le peuple jouait bien le jeu de l’auto-flagellation. Il suffisait de lui dire que “démocratie = élection”. Que “voter est un devoir” et que beaucoup sont mort pour l’obtenir. Ca suffisait et le peuple déléguait sans état d’âme son pouvoir souverain à un tiers qui ne le représenterait jamais (ça il le savait mais il préférait le nier pour pas se sentir complètement idiot). Seulement voilà, à un moment il s’est rendu compte que voter n’était pas élire et en 2005 il a même compris que quand il votait pour de bon, ben son vote les élus se torchaient avec. Du coup, il a commencé à y regarder de plus prêt et il a compris que sur sa carte d’électeur il était écrit “électeur” et pas “votant”. Il a aussi compris qu’il était inscrit sur une liste électorale et pas sur une liste de votant. Là, il a commencé à comprendre. Il a commencé à comprendre que ce que le système attendait de lui c’est qu’il participe et qu’il ferme sa gueule “Donne nous ta voix et on votera pour toi. Rassure toi, c’est pour ton bien toi t’es trop con et tu ne sais pas faire.”. Sa prise de conscience aidant, son implication a pris une toute autre dimension et là, le régime représentatif a compris qu’il allait devoir passer à la vitesse supérieur. Aussitôt dit, aussitôt fait. La machine à faire peur était là à cet effet. Ca faisait un moment qu’elle servait pour maintenir l’abstention au plus bas. Le spectre du FN permettait de remotiver l’électeur égaré et beaucoup votaient encore pour des programmes qui n’étaient jamais respectés mais pour des programmes quand même. L’abstention progressant à vitesse grand V., l’illusion des programmes ne faisant plus recette, le mythe de l’homme providentiel ressemblant de plus en plus à un sketch de mauvais comique. Seule la peur pouvait encore faire tourner la machine et donc pour eux, seule la peur pouvait encore faire bouillir la marmite.

C’est ainsi que toute la Pravda cathodique et papier fut mobilisée. Il fallait impérativement que le peuple ai peur pour qu’il continu de participer. Plus question d’opinion, de programme, de débat d’idée, d’opposition. Un seul enjeu et un seul objectif. Sauver le régime pour sauver le système. Toute les élections à venir répondraient maintenant à cette très simple et unique équation. Il faut que les gens votent par peur. La prose de la Pravda met en forme “éviter le pire”, “faire barrage”, “naissance d’un front républicain”, etc... Mais tous tapines sur le même trottoir. La peur. Les couillus sont traités d’inconscient, seuls les chiasseux ont voix au chapitre.

Et pourtant l’enjeu, le vrai enjeu. Celui qui produirait réellement le changement attendu et espéré par le peuple passe par le rejet pur et simple de toute cette mascarade. C’est la peur qui lie l’électeur, c’est la peur qui le retient. C’est la peur qui l’empêche de penser, d’analyser, de choisir, de changer. C’est la peur qui l’enferme et le tiens enchainé...

Voilà en quelques lignes la seule question que tous devraient se poser : “Un pays ou la peur est l’unique moteur de la participation est t’il encore digne de s’auto-proclamer une démocratie ?” Vous connaissez tous la réponse à cette question alors je vous en pose une autre : “Est-ce bien un pays comme celui là que vous espérez pour vous et pour vos enfants ?”.

 

 

 

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