RIC + élections = incompatibilité...

Par quoi commencer ?
Par ou commencer ?

Ce morceau est tellement évident, tellement coulant de source qu’il en devient sans aucun doute un des plus épineux à traiter sans froisser personne.
Je vous promet que pour un type comme moi qui ne fait pas naturellement dans la guimauve. C’est super compliqué.
Bon, je vais prendre sur moi et j’espère que vous saurez prendre le recul et faire les liens nécessaire à une bonne compréhension de l’enjeu..?

Elire n’est pas voter.
C’est pour beaucoup d’entre vous une découverte que vous venez de faire en visionnant, en lisant et en écoutant les défenseurs du RIC.
Et oui, et ce fait est même un dés fondement de l’incompréhension qui a conduit aujourd’hui la France à rentrer en résistance et en rébellion. 

Elire n’est pas voter. Elire c’est se défaire de son pouvoir de citoyen au profit d’un tiers. Qui pour ne rien gâcher est rendu lui même irresponsable par la nature du mandat qui lui est confié (le mandat non impératif). 

Avouez que c’est pour le moins ubuesque.
L’électeur français est donc de fait un faux citoyen qui se déresponsabilise au profit d’un irresponsable. 

Moi j’adore les paradoxes, Ubu et le dadaïsme. Mais comme j’ai les clés de lecture et que vous ne les avez pas. Je doute que vous, vous trouviez ça drôle.
La tendance générale sur le dadaïsme ce traduit en général par un « C’est du grand n’importe quoi ! ». Et c’est vrai que ce régime, le régime représentatif, notre régime, celui qui gouverne la France, c’est du grand n’importe quoi.

Ne riez pas, parce que avant vous vous énerviez pour tout et pour n’importe quoi concernant leur impéritie. Si vous prenez le temps de regarder ça sous l’angle de l’art. Vous constaterez très vite que c’est du grand art.

C’est tellement du grand art que malgré tout ce qu’ils vous font subir, vous restez convaincu qu’il n’est pas de sorties possibles, pas de réponses possibles autres que celles qui passent par l’élection.

Et pourtant, comme nous venons de le voir, élire n’est pas voter. Elire c’est démissionner, c’est renoncer, c’est capituler.

C’est ici que ça devient croustillant.
Demain (début 2019) vous serez appelé à « voter » aux européennes. Ils ont d’ailleurs déjà commencés à vous gonfler avec ça puisqu’ils ont même poussé le bouchon à vous inciter à présenter une liste.
Ben oui, si demain vous élisez « vos » représentants vous n’aurez plus qu’à fermer vos gueules ou à vous plaindre à ceux que vous aurez élus. 
Dans tous les cas, si vous ne boycottez pas clairement toutes les formes de représentations et que vous jouez le jeu de l’élection vous êtes mort. Vous rentrer dans le rang et rejoignez sans passer par la case départ, la case des outils de l’illusion démocratique. Rassurez vous, vous n’y êtes pas seul, vous y trouvez aussi « debout la France, Le FN, LaFI, l’UPR, etc, etc… » en fait tous les partis qui servent à nourrir les urnes donc à cautionner, légitimer et maintenir les régimes représentatifs. 

J’en arrive enfin au but de cet article.
Il vous faut prendre conscience des aujourd’hui que défendre le RIC c’est défendre la souveraineté du peuple et que le peuple n’a aucune souveraineté dans les régimes représentatifs.
Il vous faut donc intégrer que continuer à élire c’est rentrer en incohérence et donc devenir contre productif à l’objet de votre combat.
Vous ne pouvez pas combattre d’une main et cautionner de l’autre.

Je livre ce premier jet à votre méditation…

#BoycottElections.