Du qu’on fuit… Au conflit…

Dans ma période responsable de la formation initiale des agents de prévention et de médiation j’ai eu l’occasion de creuser « un peu » la notion du conflit et les rouages qui le régissent…

Je n’ai pas ici l’ambition de vous expliquer l’alpha et l’oméga de la chose, mais juste de vous donner les bases d’une compréhension plus rationnelle de la bestiole…

Le conflit est un générateur d’énergie et ce, quelque soit la situation qui le fait naitre.

Sa peur paralyse les gens, les états. Elle bloque les situations, les envenime et souvent elle finie par les pourrir au point ou elle se finissent dans la violence…

On en a peur, donc on l’évite à tous prix et ce faisant on fait naitre d’autres sources qui elles aussi engendreront d’autres conflits…

Pourtant, le conflit est le stade ultime juste avant le chaos. Ce moment parfois très court ou les langues se délient vraiment pour exprimer non pas seulement le désaccord, mais aussi la source qui a fait naitre le désaccord et qui peut être à 100 000 lieux du sujet du jour… 

C’est là que l’énergie générée par le conflit est positive, très positive même. Puisqu’elle permet, quand elle est écoutée, entendue et comprise de générer presque par elle même les réponses à sa résolution…  

J’explique le plus simplement possible j’espère…? : 

A dit noir… 

B dit blanc…

En écoutant on entend que sur une situation X,  A avait dit vert quand B disait Blanc. 

Et que dans une autre situation Y c’est B qui disait vert quand A disait noir…

Vert devient le lien, le point de convergence qui va permettre la construction d’un truc qui ne sera ni noir, ni blanc, ni même gris (un mélange des deux qui ne satisfait personne et qu’on appel « compromis ») mais vert… 

Voilà, vous avez les clés de l’utilité et de la gestion du conflit…